Des choses sérieuses ?
Pour le moment, les choses les plus sérieuses de la
grande personne étaient liées à l’environnement, comme l’asphyxie des villes,
la destruction des forêts, la pollution de l’air et de la nappe phréatique, et
surtout le réchauffement de la Terre.
Elle essaya de faire comprendre au petit
confucianiste en quoi ces problèmes menaçaient la vie humaine, et que nous
devrions les résoudre rapidement, afin de protéger notre Terre.
«Qu’est-ce que c’est, l’environnement ? » demanda le petit
confucianiste.
Qu’est-ce que c’est, cette chose là ? !
C’est un
titre de Ministre, ainsi qu’un projet de financement; ça sert également à
nommer des grands bureaux présentés pour le moment dans la plupart des gouvernements sur
notre Terre ; et c’est aussi un mot célèbre prononcé très souvent par la presse
et les savants. Finalement, elle est l’ensemble des choses qui nous entourent fidèlement. Aujourd'hui, il n’existe nul autre mot qui possède autant de prestige
que l’environnement.
«J’aime bien ce mot là, puisqu'il est l’ensemble
des choses qui nous entourent, dit le petit confucianiste.
- Comment ça, l’aimer ?
- Vous voyez, chaque matin quand j’ouvre les yeux
dans ma chambre, mon environnement m’embrasse avec son confort agréable, et sa
tranquillité douillette. Ça me donne une sensation de sécurité et de
soulagement. Quelquefois, il se moque de moi. Par exemple, pendant des
vacances, dans une chambre d’un vieil hôtel, il me donne une sensation bizarre…
- Attendez, attendez,» la grande personne
s’empressa de couper la parole du petit confucianiste.
Elle lui dit sérieusement :
«Je crois que vous avez
confondu les choses, mon petit. L’environnement est quelque chose de très
scientifique, et il ne reste pas dans votre lit. Écoutez bien, le mot désigne
l’ensemble des conditions naturelles, comme les conditions physiques,
chimiques, biologiques, ainsi que culturelles et sociologiques, dans lesquelles
les organismes vivants, en particulier l’homme, se développent. Autrement dit,
il est l’ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent une espèce
quelconque. Avez-vous compris ce que je dis ? fit la grande personne en
claquant des doigts pour attirer l’attention.
- Oui, ...peut-être.
- Bon ! Écoutez bien : pour bien comprendre, on peut le
subdiviser en environnement rural, environnement urbain, environnement spatial,
environnement acoustique, environnement thermique, environnement international
et ainsi de suite. Tout ça fait une montagne de connaissances scientifiques. Si
vous voulez faire des études sur ces sujets, je peux vous prêter des livres. »
La grande personne en sortit beaucoup et poursuivit
:
«Être surpris par une sensation de bien-être à la
maison ou d’insolite à l’hôtel, ça n’a rien à voir avec la science de l’environnement.
- Comprendre l’environnement
avec des livres… Je l’ai essayé, mais je n’ai pas réussi,» dit doucement le
petit confucianiste.
A ce moment là, ce petit confucianiste se dit à
lui-même :
«A mon avis, pour comprendre l’environnement, mieux
vaut tabler sur la sensation et la respiration que sur les livres ainsi que les cours,
parce que les bouquins sont lourds pour moi ! Et moi, je ne suis qu’un
petit confucianiste. Quant à la sensation, elle n’est qu’une balance délicate
qui recevrait des cadeaux offerts par l’environnement. C’est par cette balance
que l’environnement communique avec les humains. Et c’est par cette
communication que l’environnement peut être compris. »
Puis, dit à la grande personne :
«L’environnement, pour moi,
c’est une chose, parfois douce, parfois difficile, parfois horrible. Si, tout à
coup, il faisait froid, je répondrais en éternuant. Si l’environnement se
changeait en gouttes d’eau ou en rayons de Soleil, mon cœur le suivrait. Et
s’il faisait très chaud, beaucoup de vieillards ne le supporteraient pas : il
sait nous assassiner de son pouvoir !»
Donc, ce fameux environnement, pour le petit
confucianiste, c’est une chose qui tantôt lancerait des flèches amoureuses au
fond du cœur humain, tantôt bloquerait des affaires ambitieuses des hommes, une chose qui
possède le pouvoir de distribuer la vie et la mort, et qui nous propose des
prospérités et des adversités. Cette chose constitue un cadre de vie qui entoure globalement un individu.
Le petit confucianiste continua : «Il existe
véritablement, un ensemble qui nous entoure. J’essaie de le définir, mais il se
meut continuellement. Je souhaite toujours en savoir plus, mais il reste
insondable. Il est…
- Une chose qui coule autour de vous, comme le vent
et l’eau,» interrompit la grande personne.
Elle comprit alors une
vérité : tous les deux parlaient du même mot mais pas de la même chose.
Elle lui demanda :
«Votre environnement est quelque chose de vivant,
mon petit. Mais qu’est-ce que c’est ?
- On l’appelle aussi le Ciel.
- Oh ! Le Ciel! Mais il est en haut. C’est le
royaume de Dieu. Il n’est pas dans votre chambre.
- Ça m’est égal. »
Pour le confucianiste, la
chambre est une partie de l’immeuble, l’immeuble est une partie de la ville, la
ville est une partie de la Terre ; la Terre est une partie de l’Univers. Ils constituent tous un ensemble.
« De ma chambre au ciel, ils forment un
ensemble, lui répondit-il assurément, nous ne voyons pas de discontinuité entre
eux. Quant au cosmos, il m’entoure toujours, à n’import quel endroit où je
demeure. Au fond, vous voyez, notre environnement est notre Univers.
- Et alors, qu’est-ce que vous voulez dire ?
- Je veux simplement dire que, comprendre
l’Univers c’est pour comprendre notre environnement, et comprendre
l’environnement, c’est pour trouver la solution pour résoudre tous les problèmes
de l’environnement que nous avons subi sur la Terre.
- Et vous l’avez trouvé, petit
confucianiste ?
- Oui !
- Montrez-moi, alors
- En effet, c’est une solution très simple, qui consiste à ce qu’on recule un peu pour voir les problèmes d'un peu plus loin. A la
vue cosmique, la Terre d'aujourd'hui possède le même Soleil et la même Lune que
celle d’avant, est dominée des mêmes règles naturelles que celle d’avant, et elle
tourne toujours à la même vitesse à laquelle la Terre fait le même nombre
de jours par année pour l’homme. Tous ça traduit que l’environnement de la
Terre d'aujourd'hui est toujours pareil que celui d’avant, dans lequel, il n'y avait ni CO2, ni H5N1, ni même réchauffement de la Terre.
- Vous voulez dire que les problèmes d’environnement n’existent
en effet pas ?
- A la vue de la nature, non ! Mais à la vue
des scientifiques, si. Vous voyez, à côté de la nature, les hommes scientifiques
agissent follement, et sont en train de fabriquer des problèmes nommés les
problèmes d’environnement.
- Ce n’est pas juste, mon petit ! Les forêts
sont en train de disparaître, à côté de la nature.
- Les forêts ne sont pas de la nature, elles sont le produit de la nature.
- Quelle différence ?
- Les hommes peuvent détruire les produits de la
nature, tels les forêts ou les autres, mais ils ne possèdent jamais le pouvoir
de détruire la nature, même avec leurs moyens scientifiques très puissants.
- J’ai l'impression que votre nature, c’est
quelque chose, mais c’est quoi, la nature ?
- La nature, précisément dit, c’est le même Soleil
et la même Lune que la Terre, c’est les même règles naturelles qui y règnent,
et c’est la même vitesse qui la fait tourne. Tous ça compose un environnement
qui entoure notre Terre. Grâce à cet environnement, tous les produits de la
nature sur la Terre peuvent être reproduits successivement, aussi bien les forêts
que l'eau potable.
- Alors, puisque la nature n’a pas changé, il y a
l’espoir de sauver notre environnement, n’est-ce pas votre avis ?
- Les hommes savent bien comment détruire des
jungles, pourtant, ils ne savent jamais comment reconstruire les jungles ; leurs
techniques ne leurs servent que pour construire des jardins, sans servir à
sauver l’environnement. Dans ce cas, la seule chose que les hommes puissent
sauver, c’est eux-mêmes.
- Alors, que faire pour sauver l’homme
lui-même à votre avis ?
- A la bonne franquette, on ne change que le point
de vue pour comprendre le Ciel, et cette compréhension aboutirait à retrouver
l’environnement pur et intact, dans lequel l’homme pourrait être sauvé.
- Si simple que ça ?
- Pas si simple. Si peu de gens le comprennent, beaucoup de gens fabriqueront encore des problèmes d’environnement qui se gonfleront énormément ; une moitié de gens qui le comprennent, la
moitié des problèmes restera ; il faudra attendre que tout le monde l’ait compris. L’homme gagnera alors le pur ciel, les eaux propres ainsi que les forêts que
nous aimons. A ce moment là, on pourra dire réellement qu’il n’y a plus de
problèmes d’environnement.
- Ce sera long. Mais de toute façon, cette méthode
est plus simple que de changer l’air, les mers, la température et le
monde. On ne change que la mentalité de l’homme à la compréhension du
Ciel.
- Alors, vous êtes d’accord avec mon opinion ?
- Non ! Je ne suis pas d’accord du tout !
Je ne veux pas que les problèmes d’environnement disparaissent dans la méthode
antiscientifique ! Surtout dans la méthode confucianiste ! »
Enfin, la grande personne refusa fermement la
proposition du petit confucianiste.
Alors, les saisons perdues et les problèmes de
l’environnement restèrent toujours, s'aggravant plus rapidement que jamais.
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