samedi 21 juillet 2012

Conte II : Comment résoudre les problèmes d’environnement ?

    Des choses sérieuses ?
    Pour le moment, les choses les plus sérieuses de la grande personne étaient liées à l’environnement, comme l’asphyxie des villes, la destruction des forêts, la pollution de l’air et de la nappe phréatique, et surtout le réchauffement de la Terre.
    Elle essaya de faire comprendre au petit confucianiste en quoi ces problèmes menaçaient la vie humaine, et que nous devrions les résoudre rapidement, afin de protéger notre Terre.
    «Qu’est-ce que c’est, l’environnement ? » demanda le petit confucianiste.
    Qu’est-ce que c’est, cette chose là ? ! 
    C’est un titre de Ministre, ainsi qu’un projet de financement; ça sert également à nommer des grands bureaux présentés pour le moment dans la plupart des gouvernements sur notre Terre ; et c’est aussi un mot célèbre prononcé très souvent par la presse et les savants. Finalement, elle est l’ensemble des choses qui nous entourent fidèlement. Aujourd'hui, il n’existe nul autre mot qui possède autant de prestige que l’environnement.
    «J’aime bien ce mot là, puisqu'il est l’ensemble des choses qui nous entourent, dit le petit confucianiste.
    - Comment ça, l’aimer ?
    - Vous voyez, chaque matin quand j’ouvre les yeux dans ma chambre, mon environnement m’embrasse avec son confort agréable, et sa tranquillité douillette. Ça me donne une sensation de sécurité et de soulagement. Quelquefois, il se moque de moi. Par exemple, pendant des vacances, dans une chambre d’un vieil hôtel, il me donne une sensation bizarre…
    - Attendez, attendez,» la grande personne s’empressa de couper la parole du petit confucianiste.
    Elle lui dit sérieusement :
    «Je crois que vous avez confondu les choses, mon petit. L’environnement est quelque chose de très scientifique, et il ne reste pas dans votre lit. Écoutez bien, le mot désigne l’ensemble des conditions naturelles, comme les conditions physiques, chimiques, biologiques, ainsi que culturelles et sociologiques, dans lesquelles les organismes vivants, en particulier l’homme, se développent. Autrement dit, il est l’ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent une espèce quelconque. Avez-vous compris ce que je dis ? fit la grande personne en claquant des doigts pour attirer l’attention.
    - Oui, ...peut-être.
    - Bon ! Écoutez bien : pour bien comprendre, on peut le subdiviser en environnement rural, environnement urbain, environnement spatial, environnement acoustique, environnement thermique, environnement international et ainsi de suite. Tout ça fait une montagne de connaissances scientifiques. Si vous voulez faire des études sur ces sujets, je peux vous prêter des livres. »
    La grande personne en sortit beaucoup et poursuivit :
    «Être surpris par une sensation de bien-être à la maison ou d’insolite à l’hôtel, ça n’a rien à voir avec la science de l’environnement.
    - Comprendre l’environnement avec des livres… Je l’ai essayé, mais je n’ai pas réussi,» dit doucement le petit confucianiste.

    A ce moment là, ce petit confucianiste se dit à lui-même :
    «A mon avis, pour comprendre l’environnement, mieux vaut tabler sur la sensation et la respiration que sur les livres ainsi que les cours, parce que les bouquins sont lourds pour moi ! Et moi, je ne suis qu’un petit confucianiste. Quant à la sensation, elle n’est qu’une balance délicate qui recevrait des cadeaux offerts par l’environnement. C’est par cette balance que l’environnement communique avec les humains. Et c’est par cette communication que l’environnement peut être compris. »
    Puis, dit à la grande personne :
    «L’environnement, pour moi, c’est une chose, parfois douce, parfois difficile, parfois horrible. Si, tout à coup, il faisait froid, je répondrais en éternuant. Si l’environnement se changeait en gouttes d’eau ou en rayons de Soleil, mon cœur le suivrait. Et s’il faisait très chaud, beaucoup de vieillards ne le supporteraient pas : il sait nous assassiner de son pouvoir !»
    Donc, ce fameux environnement, pour le petit confucianiste, c’est une chose qui tantôt lancerait des flèches amoureuses au fond du cœur humain, tantôt bloquerait des affaires ambitieuses des hommes, une chose qui possède le pouvoir de distribuer la vie et la mort, et qui nous propose des prospérités et des adversités. Cette chose constitue un cadre de vie qui entoure globalement un individu.
    Le petit confucianiste continua : «Il existe véritablement, un ensemble qui nous entoure. J’essaie de le définir, mais il se meut continuellement. Je souhaite toujours en savoir plus, mais il reste insondable. Il est…
    - Une chose qui coule autour de vous, comme le vent et l’eau,» interrompit la grande personne.
    Elle comprit alors une vérité : tous les deux parlaient du même mot mais pas de la même chose.
    Elle lui demanda :
    «Votre environnement est quelque chose de vivant, mon petit. Mais qu’est-ce que c’est ?
    - On l’appelle aussi le Ciel.
    - Oh ! Le Ciel! Mais il est en haut. C’est le royaume de Dieu. Il n’est pas dans votre chambre.
    - Ça m’est égal. »
    Pour le confucianiste, la chambre est une partie de l’immeuble, l’immeuble est une partie de la ville, la ville est une partie de la Terre ; la Terre est une partie de l’Univers. Ils constituent tous un ensemble.
    « De ma chambre au ciel, ils forment un ensemble, lui répondit-il assurément, nous ne voyons pas de discontinuité entre eux. Quant au cosmos, il m’entoure toujours, à n’import quel endroit où je demeure. Au fond, vous voyez, notre environnement est notre Univers.
    - Et alors, qu’est-ce que vous voulez dire ?
    - Je veux simplement dire que, comprendre l’Univers c’est pour comprendre notre environnement, et comprendre l’environnement, c’est pour trouver la solution pour résoudre tous les problèmes de l’environnement que nous avons subi sur la Terre.
    - Et vous l’avez trouvé, petit confucianiste ?
    - Oui !
    - Montrez-moi, alors
    - En effet, c’est une solution très simple, qui consiste à ce qu’on recule un peu pour voir les problèmes d'un peu plus loin. A la vue cosmique, la Terre d'aujourd'hui possède le même Soleil et la même Lune que celle d’avant, est dominée des mêmes règles naturelles que celle d’avant, et elle tourne toujours à la même vitesse à laquelle la Terre fait le même nombre de jours par année pour l’homme. Tous ça traduit que l’environnement de la Terre d'aujourd'hui est toujours pareil que celui d’avant, dans lequel, il n'y avait ni CO2, ni H5N1, ni même réchauffement de la Terre.
    - Vous voulez dire que les problèmes d’environnement n’existent en effet pas ?
    - A la vue de la nature, non ! Mais à la vue des scientifiques, si. Vous voyez, à côté de la nature, les hommes scientifiques agissent follement, et sont en train de fabriquer des problèmes nommés les problèmes d’environnement.
    - Ce n’est pas juste, mon petit ! Les forêts sont en train de disparaître, à côté de la nature.
    - Les forêts ne sont pas de la nature, elles sont le produit de la nature.
    - Quelle différence ?
    - Les hommes peuvent détruire les produits de la nature, tels les forêts ou les autres, mais ils ne possèdent jamais le pouvoir de détruire la nature, même avec leurs moyens scientifiques très puissants.
    - J’ai l'impression que votre nature, c’est quelque chose, mais c’est quoi, la nature ?
    - La nature, précisément dit, c’est le même Soleil et la même Lune que la Terre, c’est les même règles naturelles qui y règnent, et c’est la même vitesse qui la fait tourne. Tous ça compose un environnement qui entoure notre Terre. Grâce à cet environnement, tous les produits de la nature sur la Terre peuvent être reproduits successivement, aussi bien les forêts que l'eau potable.
    - Alors, puisque la nature n’a pas changé, il y a l’espoir de sauver notre environnement, n’est-ce pas votre avis ?
    - Les hommes savent bien comment détruire des jungles, pourtant, ils ne savent jamais comment reconstruire les jungles ; leurs techniques ne leurs servent que pour construire des jardins, sans servir à sauver l’environnement. Dans ce cas, la seule chose que les hommes puissent sauver, c’est eux-mêmes.
    - Alors, que faire pour sauver l’homme lui-même à votre avis ?
    - A la bonne franquette, on ne change que le point de vue pour comprendre le Ciel, et cette compréhension aboutirait à retrouver l’environnement pur et intact, dans lequel l’homme pourrait être sauvé.
    - Si simple que ça ?
    - Pas si simple. Si peu de gens le comprennent, beaucoup de gens fabriqueront encore des problèmes d’environnement qui se gonfleront énormément ; une moitié de gens qui le comprennent, la moitié des problèmes restera ; il faudra attendre que tout le monde l’ait compris. L’homme gagnera alors le pur ciel, les eaux propres ainsi que les forêts que nous aimons. A ce moment là, on pourra dire réellement qu’il n’y a plus de problèmes d’environnement.
    - Ce sera long. Mais de toute façon, cette méthode est plus simple que de changer l’air, les mers, la température et le monde. On ne change que la mentalité de l’homme à la compréhension du Ciel.
    - Alors, vous êtes d’accord avec mon opinion ?
    - Non ! Je ne suis pas d’accord du tout ! Je ne veux pas que les problèmes d’environnement disparaissent dans la méthode antiscientifique ! Surtout dans la méthode confucianiste ! »
    Enfin, la grande personne refusa fermement la proposition du petit confucianiste.
    Alors, les saisons perdues et les problèmes de l’environnement restèrent toujours, s'aggravant plus rapidement que jamais.

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